Choisi par Napoléon III et l’impératrice Eugénie comme résidence d’été à la villa Eugénie (1854-1869), Biarritz se transforme en station balnéaire que fréquentent souverains, princes aristocrates et tous ceux qui veulent approcher le couple impérial. Temps plus court que le précédent mais combien décisif pour son avenir.
Population de Biarritz sous le Second Empire
Selon la revue "Biarritz-Thermal" qui donne les résultats des recensements, durant le Second Empire, la population de Biarritz a plus que doublée en passant de 2 048 habitants recensés en 1851 à 4 764 en 1872.
Cette augmentation s'accompagne d'une forte progression du parc immobilier, qui a presque doublé. Ainsi, le nombre de maisons recensées, qui, en 1851 était de 366, s'élève à 645 en 1872.
Il est compté 279 maisons supplémentaires et l'augmentation est d'une vingtaine de maisons par an excepté les années 1856-1861 mais c'est la période durant laquelle a été construit le premier immeuble de trois étages.
La première officine
La première officine fut créée en 1852 par un pharmacien de Bayonne, M. Puissan dans un local prêté par la Mairie.
En 1858, les frères Moureu, également pharmacien à Bayonne, installent une succursale à Biarritz, place neuve. Vingt ans plus tard, M. Félix Moureu crée la "Pharmacie anglaise" place de la mairie, aujourd'hui place Clémenceau qui a conservé jusqu'a ses dernières années son cadre fait de lambris, d'armoires et d'inscriptions, supprimés sans scrupules.
M. Félix Moureu fut maire de la ville d'avril 1895 à mars 1904.